Patience quand tu nous tient
Nous partons aujourd'hui pour la grosse partie en gravier du voyage 600 km sans revoir le bitume. Et
comme si les graviers ne suffisaient pas, les premiers flocons de la journée
apparaissent au fur et à mesure que la route se dégrade.
Plus on avance plus les pompes a essence se font rare |
Nid de poule sur nid de poule, de la slotche, de la boue, de plus en plus de neige sur les bords, rétrécissant la voie, de la neige sur la route parfois …
On roule à
30 km/h, quand on n’est pas presque à l’arrêt, zigzagant de droite à gauche
pour éviter au maximum les trous, passer sans difficulté les tas de neige,
mettant la plus petite vitesse sur la boite automatique de la voiture pour ne
pas patiner et s’embourber…
Heureusement
la route nous appartient ; aucune voiture en vue, on se surprend même à
les compter et à saluer de la main le peu qu’on croise.
Voilà 2h qu’on est dans
ce pétrin, hâte d’arriver … plus que qu’4h à tenir ! Choux demande parfois
ce qu’on est venu faire ici, Bébibou relativise, mettant l’accent sur la beauté
des paysages malgré le temps et la galère. Les aires de repos sont quasi
inexistantes, le peu que l’on aperçoit sont enneigées et pas aménagées pour un
sou.
Il faut qu’on prenne notre mal en
patience …
Tout à
coup, le paysage change, se vallonnant en se couvrant de l’immense fleuve
Alexis. La route est moins cabossée. On aperçoit au loin Port Hope Simpson,
encastré dans les montagnes. Même s’il fait gris, le lieu est une
splendeur !
Après 6h30 de route à 2 à l’heure, la station essence est en
vue… à deux pas d’un hôtel ! Ce
soir, c’est décidé, nous dormirons au chaud … Mais avant, on a bien mérité une bien grande pizza
et une douche chaude…
Merci quand même à notre petite Rexouille de nous avoir mener
ici sans encombre quelconque !
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