Journée pas très productive

Il y a des jours comme ça, on l’on est dans le creux de la vague. Un réveil et petit déjeuner en beauté face aux baleines qui promettait une belle journée… 

Mais ça s’est avéré plus compliqué avec notre départ pour la ville de Saint John, sur la baie de Fundy. 

Passage à la douane pour repasser du côté des Etats-Unis où tout c’est bien passé même si nous n’avons pas compris grand-chose de ce que nous racontait le douanier ^^ (un accent anglais trop prononcé pour Clément, et Emilie n’en parlons pas). Quelques minutes plus tard, passage à la douane à nouveau pour rentrer de nouveau sur le territoire canadien, où nous avons dû couper le douanier en plein repas qui nous a titillé quelques minutes avant de nous laisser passer (et qui nous a conseillé d’améliorer la qualité de notre français).  

Après le repas, nous tentons d’accéder à une petite plage, qui s’est avérée payante : donc demi-tour. Nous poursuivons notre route, souhaitant faire un petit détour pour admirer la Chute de Lepreau (magnifique apparemment) … encore loupé, à cause du GPS, malgré la traversé de chemins escarpés et non goudronnés : demi-tour à nouveau. Jamais 2 sans 3, nous repartons, longeant la côte et en suivant les panneaux d’un phare (dans l’espoir d’y trouver un phare bien sûr), encore loupé, il s’agissait juste du sigle pour suivre la route du littoral.

Stop aux kilomètres inutiles, nous rejoignons l’autoroute et filons tout droit en direction de Saint John. Nous arrivons dans cette ville portuaire et industrielle, par temps de brume, en fin d’après-midi… où il n’y avait pas un chat ; excepté quelques vieux loups de mer un peu louches.

Cherchez l'intrus...

Une des nombreuses maisons ... pas abandonnées!

Petit point positif, nous finissons la journée devant les rapides des chutes réversibles. Pourquoi réversible ? Car en marée montante le courant de la rivière est inversé.

A marée basse

A marée haute

Noté quand même que le coin le plus beau de cette triste ville est gâché par une usine.